Il y a 5000 ans, au néolithique, sur les deux rives du Cher,
Nos ancêtres utilisaient des polissoirs tout près d’ici, à Chissay-en-Touraine aux lieux-dits « Champ Denis » et « Champ Robin ». Ils y fabriquaient leurs outils en silex et les polissaient pendant des heures sur ces rochers .
Ici, devant vous, en regardant le Cher sur la rive Sud, vous êtes devant le Gué de l’Arche qui permet de traverser la rivière à pied en période de basses eaux. A 60 m, dans votre dos, toujours à la même époque, nos aïeux avaient construit un dolmen autrefois appelé le « Gros-Caillou ».
« Il était composé de trois pierres verticales et une pierre horizontale de 3 m sur 2,60m épaisse de 0,80 m. C’était une pierre en forme d’écusson, un peu bombée, un bloc de grès très grossier, sableux, très dur, qu’on trouve dans la commune ». (Notes CDPA du Loir-et-Cher). Sa silhouette en forme d’arche pourrait avoir donné le nom du lieu « le Gué de l’Arche ».
Là, toujours ici, sous vos pieds, jusqu’au début du 20ème siècle, de nombreux habitants de Saint-Georges venaient chercher du sable. Un jour, ce dolmen est devenu dangereux car il était trop proche d’une carrière de sable dans laquelle il aurait finalement basculé en 1910.
Un autre dolmen, plus petit, existait aussi sur la rive droite à mi-côte, à 1 km en aval de l’Audronnière. Il a été enterré vers 1842 parce qu’il gênait les laboureurs. (Notes manuscrites d’après les archives du Loir-et-Cher)
Chissay et Saint Georges en 1756
Sur cette carte imagée de 1756, le « Port de St Georges » est situé presqu’en face de l’église de Chissay, et un 2ème lieu nommé « le Petit Port » situé près du passage à gué permettait de s’amarrer sur la berge .